Les égrégores - 2ème partie

Les différents types de rituels


Auteur: Alexandre Sintile

Dans la première partie de cet article, nous avons vu que l’être humain est constitué de trois centres énergétiques reliés à trois plans subtils : le plan instinctif, le plan émotionnel et le plan psychique. Nous existons et nous construisons sur ces trois plans subtils. Nous créons par notre activité énergétique (instinctive, émotionnelle ou psychique) des objets subtils qui deviennent des entités énergétiques autonomes (golems) lorsque l’activité est répétitive. Ces golems, lorsqu’ils sont collectifs (créés par un groupe de personnes), deviennent des égrégores. La puissance d’action occulte de ces égrégores dépend de la qualité et de la quantité d’énergie qui leur est transférée.

Les égrégores sont ce qui constitue l’au-delà, plus que tout autre élément. Nous devons donc en saisir parfaitement le fonctionnement si nous voulons appréhender sans erreur notre réalité subtile et nous libérer de toute influence ou manipulation occulte. Nous allons maintenant découvrir comment se nourrit un égrégore, et comment il utilise l’énergie de l’un ou l’autre des trois centres moteurs humains.

C’est à travers les rituels que l’énergie est transférée vers l’égrégore. Chaque type d’égrégore se nourrit d’une manière spécifique, par un rituel approprié.

Sur le plan instinctif, les égrégores sont nourris par des rituels peu structurés : cérémonies familiales (offrandes, libations, protocoles, etc.), football (inventé par une société secrète anglaise qui a laissé sa signature à travers différents symboles apparaissant dans les matchs), émissions de télévision, etc.

Sur le plan émotionnel, le rituel le plus efficace est celui de la messe. Il s’agit d’un rituel très structuré, peu exigeant pour les participants qui fournissent l’énergie, mais très exigeant pour les officiants qui canalisent l’énergie avant de la transmettre. La messe utilise l’énergie issue du bassin et du cœur des fidèles.

Sur le plan psychique entre en jeu un rituel particulier, très structuré, parfaitement codifié et intégrant de puissants symboles. Tous les participants sont sélectionnés, formés et initiés. Il s’agit d’un rituel total qui implique l’énergie issue du bassin, du cœur et de la tête. En intégrant des symboles incompris ou mal compris, ce type de rituel place la personne sous une emprise occulte, à tous les plans de son être.

Toutefois, malgré l’utilisation de rituels adaptés, les égrégores ont du mal à s’octroyer toute l’énergie dont ils ont besoin.

Ces créatures énergétiques autonomes deviennent voraces. Il en découle une guerre des égrégores, qui luttent pour trouver de plus grandes sources d’énergie. Les missionnaires catholiques sont une illustration de ce combat pour la survie. Une autre possibilité pour accroître l’alimentation énergétique de l’égrégore consiste à augmenter la fréquence des rituels (les repas), ce qui cependant n’est matériellement pas toujours possible.

Le rite de sang

La solution la plus efficace qui permet d’accroître l’intensité du rituel (et donc du transfert énergétique) est celle du rite de sang. Le sang est le liquide physiologique qui concentre l’énergie des trois centres : la puissance psychique de la tête, l’énergie pranique du cœur et la force karmique du bassin. On sait à quel point les guerriers sont galvanisés lorsque le sang coule sur le champ de bataille.

Un exemple pertinent de rite de sang est celui du 11 septembre 2001 – en fait une grande messe médiatique. On y retrouve tous les éléments propres au rituel : sacrifice de personnes (2 000 morts), participation émotionnelle et dévotionnelle (au niveau planétaire), structuration de l’énergie captée par de hauts initiés et utilisation de symboles puissants tels que le pentagramme (Pentagone) et les deux colonnes du temple (les deux tours).

Il est certain que lorsque l’on choisit de médiatiser un meurtre parmi des milliers d’autres, c’est que ce meurtre participe d’un rituel secret.

Outre les assassinats rituels, les rites de sang sont pratiqués ouvertement et régulièrement par le judaïsme et l’Islam : l’abattage rituel kasher ou hallal et l’aïd (« fête » du mouton) en sont des exemples connus.

Malgré l’exploitation maximale de toutes les sources d’énergie dont il peut disposer, l’égrégore reste insatiable et accroit régulièrement sa pression sur les êtres auxquels il soutire son énergie. Beaucoup cherchent alors à se soustraire de son emprise, ce qui est difficile.

Comment échapper à un égrégore ?

Entrer en contact avec un égrégore signifie établir un lien avec lui. En quelque sorte, la personne fait un emprunt auprès de la banque de l’occulte et vit ainsi au-dessus de ses moyens énergétiques/karmiques normaux, en « empruntant » divers plaisirs, du pouvoir, une guérison, etc.

Mais cet emprunt doit être remboursé, et parfois cela est impossible, même au prix de toute une vie d’efforts. Le taux d’intérêt peut être exorbitant. Le pacte est de type mafieux et peu réussissent à s’y soustraire.

Dans certains cas, on doit s’attendre à subir les représailles de l’égrégore, comme les su¬bissent les personnes qui quittent l’Islam, ou celles ayant quitté l’Église et finissent sur le bûcher après de longues tortures. Il en est de même pour les nations cherchant à se soustraire de l’égrégore planétaire, qui se voient imposer la « démocratie » par les bombes.

La force de cohésion des égrégores repose sur la peur inconsciente des représailles qu’ils suscitent.
Inutile d’être juif ou témoin de Jéhovah, catholique ou musulman pour être sous l’emprise d’un égrégore. Nous sommes tous liés aux égrégores qui dominent l’au-delà, ce en participant inconsciemment à toutes sortes de rituels : médiatiques, politiques (élections, etc.), économiques (travail, consommation, etc.), sociaux, familiaux, scolaires, administratifs, etc.

De la naissance à la mort, nous sommes totalement sous contrôle des égrégores.

Cette emprise perdure et ne prend fin que si l’on parvient à libérer et maîtriser nos trois moteurs énergétiques principaux (tête, cœur et bassin), ce que l’on ne peut faire que de notre vivant.

Après la mort

Lorsqu’un membre d’un groupe structuré (donc relié à un égrégore) vient à mourir, que son être multidimensionnel dépose son corps matériel, la volatilisation de la personnalité et la dissolution des éléments subtils devraient normalement avoir lieu. Néanmoins, ce processus peut être retardé, voire totalement interrompu, car une grande quantité d’énergie issue du plan physique nourrit les restes de la personnalité, au point que celle-ci ne peut être anéantie.

Cette survie artificielle et parasitaire de la personnalité dans l’au-delà est la contrepartie qui rend le pacte occulte intéressant pour des êtres foncièrement égocentriques ayant toujours refusé d’affronter la question existentielle de la mort.

En définitive, si nous n’avons conclu aucun contrat occulte important durant la vie, c’est notre égrégore religieux de naissance qui nous accueillera, après la mort, pour nous offrir encore quelques belles années de survie parasitaire, faisant de nous des vampires de l’au-delà qui influencent les désirs des vivants pour les inciter à fournir de l’énergie à leur égrégore, la structure énergétique dans laquelle ils se sont désincarnés.

L’au-delà est parfaitement structuré par ce système hiérarchique d’égrégores qui constitue une sorte de reflet du monde physique. Chaque action survenant sur le plan physique a ses effets sur les plans subtils car chaque groupe humain est associé à un ou plusieurs égrégores.

Au sommet de la hiérarchie des égrégores trônent des puissances que la tradition gnostique a longtemps gardé secrètes, n’en divulguant l’existence qu’au sein des Ecoles des Mystères pour ne pas attirer les foudres des autorités religieuses.

Ce sont ces puissances égrégoriques suprêmes appelées les Éons qu’il nous restera à découvrir dans la dernière partie de cet article...


source: http://crom.be/documents/les-egregores-2