Sans toi il me manque un toit.

Du fond de mon cœur remonte une rumeur de peur.

Où aller, si elle s'en est allé.

Au fond de moi c'est le désarroi.

Dans ma tête, ils crient à tue-tête, ce n'est pas la fête.

Ces oiseaux bavards qui du fond des temps, font et refont l'histoire.

Quand ils se calment, j'inspire et, trop tôt ils réclament.

De ces clameurs mon cœur pleure, car c'est encore l'heure.

J'aperçois, entre deux mentaux , rouge et noir un tao.

Si nous nous échappons devant de fausses guerres, loin nous n'irons guère.

Leurs bavardages nous fait peur, de ne pas être à l'heure.

Tes oiseaux, concurrencent mes oiseaux d'un autre fuseau.

Et si autrement de toi à moi, de maintenant , il est le temps.

Etienne. Le 28/12/02